PIPA : Ryan Fecteau, Président de l’Assemblée de l’État du Maine, rencontre l’IUML
Dans le cadre du Programme d’Invitation des Personnalités d’Avenir (#PIPA) du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, l'IUML a accueilli, vendredi 14 octobre 2022, Ryan Fecteau, Président de l’Assemblée de l’État du Maine ! Au cœur des discussions : les Energies Marines Renouvelables et leur développement dans la région ligérienne.
Pourquoi cette rencontre ?
PIPA est un programme créé en 1989 et placé sous la responsabilité du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le Programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA) offre à ces futurs leaders issus du monde politique ou de la société civile l’opportun ité de séjourner en France pour y effectuer des rencontres de haut-niveau en lien avec leurs activités.
Pour l’occasion, Ryan Fecteau, Président de l’Assemblée de l’État du Maine, a rencontré Franck Schoefs, Directeur de l’IUML, Isabelle Richard, vice-présidente Europe et International de Nantes Université mais aussi Jean-Christophe Gilloteaux d’INNOSEA et, Maxime BELLORGE, d’AKROCEAN.
Ryan Fecteau a pour volonté de développer les Energies Marines Renouvelables (EMR) dans le l’Etat du Maine. C’est en échangeant avec des acteurs clés du secteur en France, que le président de l’assemblé du Maine souhaite s’inspirer afin d’introduire les EMR.
L’expertise d’acteurs et leurs retours d’expérience
Après une présentation des activités de chacun et des laboratoires de l’IUML, un échange sur le déploiement des EMR et les conflits qu’induisent celui-ci a été lancé. Ryan Fecteau a fait part de la problématique de l’acceptabilité des projets d’Energies Marines Renouvelables surtout auprès des pêcheurs d’homards du Maine. L’acceptabilité est une question sur laquelle travaille l’IUML, de part sa présence au projet GRIPP (Grounding RRI Practices), par la diffusion de questionnaires auprès des citoyens. L’objectif de cette enquête est de connaitre la perception des citoyens sur le sujet des technologies dans le domaine des EMR. Le résultat permettrait ainsi de mieux comprendre la vision du citoyen, ses peurs, ses questionnements et favoriser ainsi un accès à l’information dont il a besoin.
Impressionné par ces recherches, les programmes mis en place entre la côte ouest des Etats-Unis et Nantes, et le degré d’innovation des entreprises ligériennes dans le domaine des Energies Marines Renouvelables, Ryan Fecteau a montré son intérêt et son enthousiasme sur les techniques de développement des EMR dans la région.
Mais qui sont ces experts ?
Labellisé par le Ministère de la Recherche en 2004 puis par le CNRS en 2012, l’Institut Universitaire Mer et Littoral (IUML) est une fédération de recherche aujourd’hui composée de 650 chercheurs répartis sur une vingtaine de laboratoires et départements. Par sa masse critique en personnel, l’IUML est l’un des premiers pôles français de recherche et de formations maritimes. Son atout consiste dans l’étendue des champs thématiques couverts par ses laboratoires constitutifs et les nombreux projets collaboratifs entre des disciplines variées : Histoire, Biologie, Droit, Génie des procédés, Économie, Biotechnologie, Géographie, Génie civil, Gestion, Mécanique des fluides, Géosciences, Sociologie, Pharmaceutique, Écotoxicologie, Énergie, Halieutique, etc. L’IUML collabore étroitement le monde socio-économique et s’inscrit dans la dynamique de son territoire, les Pays de la Loire. En effet, fort de son expertise, l’Institut est largement identifié par les acteurs économiques traditionnels
INNOSEA est un cabinet d'ingénieurs et de docteurs experts en solutions technologiques dans les thématiques des Énergies Marines Renouvelables (EMR). INNOSEA est entièrement impliquée dans l'accélération et la croissance des Énergies Marines Renouvelables et offre son expertise dans le modélisme de projets EMR et tous les aspects qu'implique l'énergie Offshore : les études spécialisées et le conseil en stratégie. La société est cofondée en 2012 par Hakim Mouslim et Bruno Borgarino. Hakim Mouslim a entrepris des études d'ingénieurs à Centrale Nantes en 2003, puis a travaillé en tant qu'ingénieur de recherche pour le CNRS à Centrale Nantes jusqu'en 2008 et pour finir, en tant que Chef de projet en ingénierie au sein du LHEEA.