Retour sur – FOWT 2023, quand les experts des énergies marines renouvelables se réunissent :

Vendredi 12 mai, le GeM, en collaboration avec Capacités, présentait les équipements de recherche de son laboratoire à l’occasion des visites techniques organisées dans le cadre de l’événement international FOWT (Floating Offshore Wind Turbine). L’occasion de faire découvrir aux participants de l’événement (industriels majoritairement), les travaux et expérimentations mises en place par les équipes de Nantes Université à la Faculté des Sciences.

FOWT ou Floating Offshore Wind Turbines, pourquoi cet événement ? FOWT

En 2022, FOWT c’était 1200 participants provenant de 30 pays différents qui s’étaient réunis afin d’en découvrir plus sur l’éolien flottant en mer.
L’objectif principal de FOWT est de proposer des présentations nouvelles, variées et pertinentes où le «best of science » et le «best of technology» peuvent être vus et discutés. Cette orientation est certainement l’une des raisons du succès de FOWT, puisque des orateurs de renommée internationale partagent leurs expériences ainsi que leur vision des défis futurs devant un public de plus en plus précis et expert.

En résumé, FOWT, c’est donc un événement proposant une ouverture internationale sur l’éolien en mer. Par des discussions, des retours d’expérience… les experts partagent leurs connaissances et leurs savoirs sur le développement des technologies. Un moyen indispensable pour rester averti des innovations dans le domaine.
 

La Faculté des Sciences à l’honneur avec une visite dans et hors de nos murs : quand les énergies renouvelables nous font voyager.

Foule_FOWT

Des équipements de haute technologie, pour certains uniques en France, c’est ce qu’ont pu découvrir une vingtaine d’experts ce vendredi 12 mai lors de leur visite de la halle de la Faculté des Sciences de Nantes Université.

Au thème du jour : l’étude de la bio-colonisation et du vieillissement des matériaux et structures dédiées aux énergies marines renouvelables, à la fois au cœur de la nouvelle halle ‘ESCOMAR’ (plateforme financée dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région par la région Pays de la Loire, Nantes Métropole, l'Etat et la Communauté Européenne) de la Faculté des Sciences et dans 4 laboratoires ‘hors des murs’ d’expérimentation en mer ou portuaires. Pour présenter ces projets, les chercheur.euse.s en charge étaient présents afin de mettre en avant leurs travaux de recherche :

  • Magda Torres, ingénieur R&D chez Capacités et chercheuse associée au GeM, a présenté les bancs de marnage accélérés et la chambre de brouillard salin. Ceux-ci permettent de réaliser des essais de dégradation des matériaux accélérée en laboratoire, notamment sur les zones sensibles des structures soumises à la marée, aux embruns ou aux vagues. Ces études permettent de travailler sur l’analyse probabiliste et fiabiliste de la dégradation qui permet de dimensionner au mieux les nouvelles structures en les protégeant par exemple, dans les zones les plus sensibles. Parmi les matériaux testés : des poutrelles en béton bardées de capteurs, qui seront installées sur le quai EMR de la Turballe cet été. Celui-ci constituera une antenne du laboratoire.
  • Magda Torres et Franck Schoefs, directeur de l’IUML, ont justement présenté l’offre de capteurs et interrogateurs utilisés pour contrôler l’état « de santé » des structures face aux dégradations. Ces capteurs et interrogateurs sont des composants essentiels. Ils permettent au GeM de développer des modèles numériques de dégradation qui sont les plus fidèles possibles au comportement réel. Cette technique reprend le concept de jumeau numérique.

    Capteurs Magda Torres
  • Ces essais et outils permettent de mieux comprendre les résultats obtenus en mer et de les modéliser : Ziad Maksassi et Franck Schoefs ont alors présenté les 3 stations de mesure en mer, outils utilisés en collaboration avec ISOMER dans le cadre de l’IUML. Biocolmar permet de réaliser des tests en mer et de recueillir simultanément les conditions environnementales (PH, salinité, température…). Lors de sa thèse, Ziad Maksassi s’est intéressé aux effets de la bio-colonisation sur le comportement thermique des câbles électriques dynamiques des éoliennes flottantes. Il a ainsi pu présenter son travail de recherche, qui a abouti à un brevet dont il assure maintenant le développement, aux experts de FOWT. L’occasion de revenir sur une conférence donnée la veille par Nantes Université lors de cet événement international.
Ziad Maksassi Franck_Schoefs_Biocolmar

Un moment d’échange a finalisé cette visite technique. Un partage de savoirs qui a enthousiasmé les participants qui ont ainsi pu entrevoir l’offre de recherche et développement de la région Pays de la Loire dans le domaine.

On se retrouve l’année prochaine pour l’édition 2024 de FOWT !

Mis à jour le 29 janvier 2024.
https://iuml.fr/accueil/retour-sur-fowt-2023-quand-les-experts-des-energies-marines-renouvelables-se-reunissent