Bioprocédés et bio-ressources marines
COSELMAR (2017-2013 - 44 mois)
COSELMAR : Comprehension des socio-Eco systemes Littoraux et marins
IFREMER : leader co-pilotage par Nantes Université (LEMNA).
Partenaires IUML : 16 laboratoires de la fédération 5 d’IFREMER et 11 de l’UN (LEMNA, LETN, GEM, MMS, CENS, CDMO, …).
Budget : 2 100k€
Site : http://www.coselmar.fr/
Le projet :
Appuyés par des partenariats académiques et industriels français et internationaux les laboratoires du partenariat collaborent afin d’apporter une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux et marins et des ressources associées, ainsi qu’une réflexion sur la gestion et la prévention des risques engendrés par les facteurs naturels et anthropiques.
Cinq unités de recherches de l’IFREMER et onze laboratoires de l’Université de Nantes, appuyés par des partenariats académiques et industriels français et internationaux ont collaboré afin d'apporter une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux et marins et des ressources associées, ainsi qu'une réflexion sur la gestion et la prévention des risques engendrés par les facteurs naturels et anthropiques.
L'objectif principal de COSELMAR est d'intégrer des travaux scientifiques interdisciplinaires autour de ces questions afin de construire une véritable expertise sur les risques en milieu littoral et marin. 169 chercheurs furent impliqués et 6 thèses et 10 post-doc financés.
Projets européens
MACCO (2019-2023, 36 mois) – Mesures de gestion et espèces ACCessOires dans les pêcheries démersales du golfe de Gascogne
Budget : 410 403 euros dont 13 143 euros pour l’IUML. Financement France Filière Pêche.
La première phase du projet permettra de clarifier les concepts d’espèces cibles et accessoires, ainsi que le recueil et la préparation des données nécessaires pour établir le statut de chaque espèces.
La deuxième phase du projet concentrera la préparation de l’outil de simulation ISIS-Fish déjà opérationnel pour les 3 espèces principales (sole, merlu, langoustine) de la pêcherie mixte démersale du golfe de Gascogne pour permettre l’évaluation de scénarios de gestion.
La troisième phase du projet démarrera par une validation de la simulation de la dynamique actuelle de la pêcherie avec ISIS-Fish avec l’ensemble des partenaires et la simulation de différentes mesures de gestion et évaluation des conséquences.
AMI (2015-2020) Atlantic Micro-Algues, Etude de Sciences Humaines et Sociales
Autres laboratoires : LETG, LEMNA, CDMO, LPPL ; 42 étudiants (subvention : 126 000 euros)
Budget : 126 000€
Lien : https://atlanticmicroalgae.univ-nantes.fr/
L’ambition de ce travail est de mettre en place un protocole permettant de soulever les points de blocages éventuels à la réalisation d’un démonstrateur industriel de production de microalgues sur la zone du Grand Port Nantes-Saint-Nazaire, mettant en oeuvre l’écologie industrielle par le recyclage des effluents industriels de la zone pressentie. Dans un premier temps, un benchmark international a permis de définir ce qu’est l’écologie industrielle et territoriale (EIT) et son application, dans l’idée de faire un parallèle avec ce qui pourrait être mis en place sur le site pressenti.
Dans le cadre de l’Axe 1 du programme AMI était prévu la réalisation d’une étude visant à traiter des questions sociétales, économiques, juridiques et réglementaires associées à la production de microalgues à très grande échelle. Cette étude est menée par des partenaires des laboratoires de Sciences Humaines et Sociale de l’Université de Nantes, associés au projet AMI dès sa phase de définition
- LETG (Littoral Environnement Télédétection Géomatique) UMR-CNRS 6554
- LEMNA (Laboratoire d’Economie et de Management de Nantes Atlantique) EA-4272
- CDMO (Centre de Droit Maritime et Océanique) EA1165
- LPPL (Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire) EA 4638
L’ensemble des étudiants impliqués dans l’étude SHS se sont largement engagés sur la thématique proposée par le programme AMI.
En effet, ce travail collectif a permis d’explorer et d’approfondir les verrous bloquant le développement filière microalgues en Région Pays de la Loire. Les réflexions et les conclusions des premiers travaux présentés dans les études permettront, à terme, de définir de nouvelles problématiques scientifiques, et d’envisager une suite pour le programme AMI. Cette étude a mobilisé une vingtaine d’étudiants.
Human SEA H2020 FP7-IDEAS-ERC (1 mars 2014-29 fev 2019)
Budget : 1 761,7 k€
Le projet porte sur la refondation notionnelle du droit maritime. Le développement d'activités humaines en mer conduit à une transformation du droit de la mer et du droit maritime. Le droit a pour fonction de civiliser les activités nouvelles que les innovations technologiques permettent. Les activités d'extraction sur le plateau continental ont été prises en compte par la Convention de Genève de 1958, puis la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, afin de protéger les États côtiers.
La création de la Zone Économique Exclusive, par la Convention de 1982, s'efforce d'encadrer l'effort de pêche et de protéger les ressources halieutiques. Mais le droit maritime reste centré sur le concept de navire, laissant de côté les nouveaux bâtiments de mer et leurs travailleurs. Le développement d'activités illicites en mer interroge les compétences des États, ainsi que leur coopération.
Le transport maritime a été un laboratoire de la mondialisation dès les années 1970 à travers la libre immatriculation des navires. Le rattachement du navire à l'État dont il bat le pavillon a dû être complété par les contrôles des États du port et le développement d'un droit international minimal, créé par l'OMI et l'OIT. Pour autant, l'internationalisation du travail maritime laisse place à la mosaïque des législations nationales, c'est-à-dire à une concurrence mal encadrée. Au-delà des navires, des marins et des gens de mer, le statut des plates-formes d'exploration ou d'exploitation, inspiré du droit minier, laisse de grandes zones d'incertitude quant au statut de leurs travailleurs, que l'État côtier ne peut combler, compte tenu notamment de la diversité des opérateurs et exploitants, susceptible de choisir librement leurs sièges sociaux et la loi applicable aux contrats de travail.
Le développement des activités humaines en mer nécessite de repenser les concepts nés de l'histoire des activités maritimes et de la navigation, la notion même de navire et de bâtiment de mer, par exemple. Le développement d'activités illicites en mer interroge l'intervention des États en mer, de leurs eaux territoriales vers la haute mer. Les compromis trouvés en 1982 méritent d'être interrogés, compte tenu des menaces et des techniques nouvelles. Comment penser au XXIe siècle la civilisation par le Droit de ces nouvelles activités en mer ?